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les pensées d'une Deux-Sèvrienne

26 août 2011

Le nouveau régime de la rentrée : le sans soda

Le gouvernement vient de l'annoncé, pour trouver de l'argent, le tabac, l'alcool et les sodas vont augmenter.

 

L'augmentation du tabac est tout à fait logique à mon sens. Le tabac est mauvais pour la santé, quelque soit la quantité. Là, je suis d'accord.

 

Pour l'alcool, je suis partagée. Bon, c'est sur que si on en consomme tous les jours en grande quatité, c'est mauvais. Mais en même temps, on conseille un verre de vin rouge par jour pour le bien-être de notre coeur.

Apparement seuls les alcools forts sont concernés donc ouf, l'entretien de nos coeurs ne va pas nous coûter une fortune!

 

Par contre, pour le soda, je comprends pas du tout.

En effet, l'argent rentrerais dans les caisses de la sécu (elle en a bien besoin) et cette mesure servirais à lutter contre l'obesité.

Pourtant, en tant qu'obèse, je ne bois pas des litres de sodas. J'affectionne le fromage (qui ne sera pas taxé), la brioche (qu'il m'arrive même de manger avec mon fromage et qui ne sera pas taxée non plus) et autres bonnes choses. Cette mesure ne va rien changer pour moi.

Et la taxe ser-t-elle moins importante pour un soda "light"?

D'ailleurs, les frites ne sont pas taxées alors qu'elles sont certainement plus responsabes de l'obesité que les sodas.

Pourquoi par contre, ne pas taxer les endroits où les menus sont certainement les plus caloriques : les fast-food?

 

Enfin bon, va falloir que je trouve un remplaçant à mon "manzana/kaas" sinon, il me fera grossir et fera maigrir mon porte-monnaie.

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20 août 2011

Ceux qui font le plus la moral... sont souvent les pires!

Et dans cette catégorie, je demande, le pape!

 

En effet, en ce moment, se déroulent les Journées Mondiales de la Jeunesse avec leurs extravagances indécentes.

Outre le fait que la dénomination en elle-même soit déjà à revoir car ces journées ne reflètent en effet qu'une partie de la jeunesse mondiale (Ibiza est certainement tout aussi bien... du moins, en temps que "jeune" de moins de 30ans, je me reconnaîtrait bien plus à danser 24/24 qu'à prier), il faut savoir que ça coûte à tous.

 

Les médias nous informent que pour quelques malheureux jours (du 16 au 21 aout) :

1 - le coût est estimé par les organisateurs à 50 millions d’euros et encore, il y a un effort de moins 20 % par rapport à l’édition précédente

2 - 70% de cette somme est payée par les participants et 30% par les entreprises (le gouvernement espagnol a déclaré cette manifestation comme "évènement d’intérêt public exceptionnel" pour donner droit à des avantages fiscaux ce qui va faire rentrer 18 millions d'euros de moins dans les caisses de l'état)

3 - que le directeur financier de ces journées estime à 100 millions d'euros les retombées économiques pour l'Espagne et affirme que «Ces JMJ ont un coût zéro pour le contribuable.»

4 - le prix du ticket de métro vient d'augmenter de 50% mais une réduction de 80% est accordée aux pelerins

 

1 - 50 millions d'euros pour recevoir un homme, je trouve ça impoli quand on sait que le monde entier est frappé par la crise. Les gens n'ont plus de boulot alors claquer autant d'argent pour une personne, c'est insultant pour la population.

 

2 - Mais pourquoi donc les participants ne payent pas l'intégralité du coût de la manifestations?

Après tout, ils veulent le voir le pape? Et bien, qu'ils sortent leurs portefeuilles! C'est trop facile de faire payer les autres. Je suis sûre d'ailleurs que si ça leur était demandé, ils se contenteraient de le regarder à la télé, ce qui leur ferait le même effet avec en plus, une meilleure vue sur le bonhomme.

 

3 - Un coup nul pour le contribuable... il a le syndrôme du poisson rouge? Il oublie tout dès qu'il a fait le tour de son bocal ce Monsieur? Il a pas compris que 18 millions ne rentreraient pas dans les caisses de l'état? Il se doute pas qu'il faut payer le dispositif de sécurité (salaires des policiers entre autres), le nettoyage du passage des ouailles (ne me dites pas que personne ne crachera son chewing gum par terre) et l'occupation des locaux publics (ils vont pas allumer les lumières et les robinets?!)...

 

4 - Et oui, en Espagne, quand on va bosser (et encore, quand on a cette chance), on paye mais quand c'est pour se promener, on paye moins. Logique!

 

Bref, moi, je prends mon téléphone de suite et j'appelle le Vatican. Je fais de la concurrence car je veux organiser des JDSJ (Journées Deux-Sèvriennes de la Jeunesse) dans mon jardin.

Je vais demander aux entreprises locales de sponsoriser 30% du coût. Entre le boulanger et l'épicier, je devrais y arriver.

Je vais demander aux collectivités locales de me prêter leurs locaux pour accueillir les visiteurs.

Et en guise de pape, je vais faire venir un transformiste de chez Michou. Au moins, on verra un homme porter une robe avec allure et faire un spéctacle digne de ce nom. Ca promet d'être bien plus fun qu'en Espagne!

7 août 2011

Ahhhhhh, qu'elles sont biens nos maisons de retraite!

Gros coup de gueule du jour sur les maisons de retraite...

 

Ce tantôt, je suis allée avec ma petite famille voir mon grand-père, 86 ans, en maison de retraite.

Il y est entré début mars suite à des ennuis de santé. Il ne pouvait en effet plus rester seul chez lui car trop risqué (chute, etc...). Du coup, après pas mal de recherches (merci Tata car elle y a passé du temps), il a choisit celle-ci.

Parmis ses critères, il y avait entre autres :

- le fait qu'elle a été inaugurée en 2009 et donc le bâtiment étant récent, tout est sensé être impeccable

- son emplacement par rapport aux membres de la famille

- le prix (c'est pas une super bon marché avec les 65€ par jour mais c'est pas la pire non plus)

- elle est médicalisée

 

Donc, début mars, grand démenagement pour lui et direction la maison de retraite malgré son manque d'engouement pour la chose. On lui a donc expliqué que c'était mieux pour lui ainsi et que niveau sécurité, c'était le top. Mais lui, comme on peut le comprendre, pensais que ça allait être la fin de son autonomie (et pourtant, il a toute sa tête) mais on lui a tous expliqué que non, qu'il serait encore autonome.

 

Il arrive donc début mars et déjà, il y a un léger soucis puisqu'une des deux malheureuses ampoules (qui n'éclairent déjà pas au top) de la salle de bain ne fonctionne pas. On le signale et on attend. Avril, on attend. Mai, on attend. Juin, on attend. Juillet, on attend toujours. Bien sûr, on le signale de temps en temps histoire que ça tombe pas à l'eau et tout le monde nous dit s'en occuper, y compris le Monsieur chargé de l'entretien qui est passé en Mai.

Bref, arrive fin Juillet et là, une dame du personnel de la maison de retraite dépose un questionnaire à mon grand-père. Le questionnaire doit aller au siège et donc mon grand-père dit qu'il en profitera pour signaler que c'est quand même long de changer une ampoule. Et là, comme par magie, un aide-soignant, donc une personne qui n'est pas sensé être là pour s'occuper des soucis électriques, vient et trouve la source du problème... Miracle, ça marche enfin après 5 mois d'attente, ouahhhhh, il a enfin de la lumière.

Vous me direz que c'est du chipotage mais ça démontre un certain laisser-aller dans l'entretien et la gestion des tâches de travail ainsi que la communication interne.

 

Surtout que dans le même temps, on a aussi compris que nos anciens en entrant en maison de retraite, même si mentalement sont très biens, perdent largement leur autonomie.

En effet, dès son arrivée, on lui a pris sa carte vitale (pourquoi puisqu'il a toujours été en état de la montrer en cas de besoin jusque là?) et il a dut changer de médecin traitant.

Un jour où le médecin est de visite dans l'établissement, une infirmière viens le chercher en lui disant qu'ainsi, il pourra rencontrer son nouveau médecin traitant. Mon grand-père s'y rend et fait connaissance avec le docteur : "Bonjour, me voici". Pas de prise de tension. Pas de question d'ordre médical. Et pourtant, dans l'après-midi, il trouve dans sa chambre la "note". Et oui, la "présentation" a été facturée la prix d'une consultation... Quand on pense au trou de la sécu... Et surtout, pourquoi ne pas lui avoir dit carrément car il est visiblement assez en forme pour faire le chèque?!

 

Et parlons des médicaments... Pour ne pas qu'il y est d'erreur (même pour les gens qui ne sont pas séniles), le personnel donne directement les médicaments aux gens. Mais quand les résidents demandent ce qu'on leur donne, personne ne peut leur répondre (déjà, c'est pas franchement rassurant).

Et donc l'autre jour, l'infirmière passe donner ses médicaments à mon grand-père qui les trouve différents des autres jours. Il demande ce que c'est et personne peut lui répondre. Dans le doute, il décide de les mettre de côté et de ne pas les prendre. Et ça pendant deux jours de suite.

Grand bien lui en a pris car il a appris le troisième jour que c'était pas les siens. Et oui, il y avait eu inversion... encore une preuve de professionnalisme je suppose.

 

Bref, le top du top arrive le week end dernier. Dimanche, mon grand-père se lève et constate qu'il n'y a plus de lumière dans sa chambre. Il essaye d'allumer la télé, mais là aussi, plus rien ne fonctionne. Il signale donc le soucis au personnel présent et après quelques recherches, il s'apperçoivent que 3 chambres sont dans la même situation. Le repas du midi arrive, mon grand-père se rend au réfectoire et demande ce qu'il en est. Il lui est répondu que la directrice doit passer dans l'après-midi avec son mari pour voir ce qui peut se passer. Il attend donc tout l'après-midi mais ne voit personne pour ce soucis. Il décide donc de faire parler de lui en ne se rendant pas au repas du soir. A 19h, il reste donc dans sa chambre. Là, quelqu'un vient le chercher et il explique qu'il refuse de descendre tant que le soucis n'est pas règlé car il ne compte pas passer la nuit sans lumière. Quelques minutes plus tard, la directrice apparaît enfin dans sa chambre avec une rallonge pour ... lui remettre la télé. Et oui, nos anciens peuvent surement arriver à s'éclairer à la lumière de la télé comme arrivent à le faire nos ados, c'est bien connu qu'ils ont les mêmes qualités visuelles! Mon grand-père se fâche un peu en expliquant qu'il n'en a rien à faire de la télé mais qu'il a surtout peur de ne pas avoir de lumière cette nuit et de tomber (il a beaucoup de mal à dormir et se relève fréquemment pour lire en pleine nuit). Elle se démonte pas, elle lui demande si il a une lampe a mettre au bout de sa rallonge. Mais manque de bol, en entrant dans une maison de retraite neuve, mon grand-père n'avait pas pensé à prendre sa lampe en cas de panne (pourquoi pas sa boîte à outils tant qu'on y est?). Elle cherche donc dans les autres chambres et ohhh, miracle, la lumière revient.

Mais à la base, personne n'a été capable de se dire qu'on peut pas laisser trois personnes âgées sans lumière durant une nuit entière! Et personne n'a été capable de se dire "tiens, il y a plusieurs sociétés qui font des dépanages 24/24, 7j/7, on va leur passer un petit coup de fil même si ça coûte un peu"! Non, à 65€ par jour, on va quand même pas en plus leur mettre la lumière!!!

 

1 août 2011

1er août, le jour des hausses !

Ce midi, mon fils et moi étions devant notre assiette de pâtes quand tout à coup, j'ai entendu le mot magique "hausse" au JT de 13h. Penssant tout de suite "hausse des salaires" (oui, on peut toujours espérer), je demande à mon fils de faire le silence et je tend l'oreille.

Le journaliste annonce une hausse des amendes de stationnement. En effet, elles passent aujourd'hui de 11 à 17€. Mais ça, c'est plutôt une mauvaise nouvelle pour moi car j'ai pour habitude de ne jamais payer mon stationnement (en même temps, 10 ans de permis à faire ça et une seule amende, ça reste rentable).

Il continue sur ce qui pourrait être une bonne nouvelle : une hausse du taux de rémuneration du livret A. Mince, j'en ai pas.

J'attend, patiente, espèrant toujours qu'il parle de salaire dans la foulée et oh, miracle, il annonce "et il n'y aura pas de hausse du SMIC en raison de l'inflation trop faible". Et merde!

En gros, plus on a d'argent (enfin, assez pour posseder une voiture et un livret A), plus on en a et si on a pas les moyens, bha, c'est pas pour demain qu'on les aura (mince... moi qui rêvait d'un cabriolet).

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